Déclaration par Tobias Pflüger (MPE) sur une initiative du SPD et des Verts pour le réarmement en occasion de la Journée Anti-Guerre
Une grande coalition de tous les partis, à une exception notable :
Une très, très grande coalition composée de Verts et de Sociaux Démocrates et allant jusqu'aux conservateurs et aux nationalistes a consenti, le mardi, dans le Comité des Affaires Étrangères, à la prise de position d'Angelika Beer (Verts) concernant la promotion de l'industrie européenne de l'armement. Cette déclaration par Mme Beer est un complément à un rapport par Joachim Würmeling (CSU) dans le Comité responsable pour le Marché Intérieur et la Protection des Consommateurs. Des rangs des sociaux- démocrates, ils venaient des propositions comment aboutir à « une meilleure connexion entre les marchés d'acquisition de l'Union européenne et ceux des Etats-Unis mais aussi avec ceux de l'Ukraine. » Du côté conservateur, il y fut demandé aussi une ouverture des marchés pour des produits de « double usage ». En tant que rapporteuse sur la prise de position concernant « le Livre Vert sur l'acquisition de produits de défense », Angelika Beer organisa un consensus, passant des Verts aux nationalistes, à l'exception unique de la fraction de Gauche (GUE/NGL), sur la promotion de l'ainsi- dit marché européen de produits de défense. » Angelika Beer voudrait donc bien mettre en chemin le subventionnisme de l'industrie d'armement pour pouvoir armer les troupes d'intervention européennes et les groupes de combat de l'UE.
60 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, qui commença le 1er septembre 1939 par l'Allemagne par l'attaque contre la Pologne, la demande d'un réarmement illimité, aussi au sein de l'UE, et le recours à la guerre en tant que moyen de la politique, semble encore une fois appartenir à la vie quotidienne politique.
Je demande, que la militarisation de l'Union Européenne, comme elle est poussée en avant aussi par le Traité Constitutionnel de l'UE et de l'obligation à l'armement contenu dans lui, soit finie et que l'on mise, à l'avenir, sur des alternatives pacifique. Pour cette raison, je vais m'engager avec d'autres pour les demandes suivantes :
- que l'UE s'oppose décisivement aux plans de guerre de l'USA contre l'Iran et ne pousse pas en avant la stratégie mal cousue d'escalade dans les négociations avec l'Iran,
- retirement des armes nucléaires des États-Unis de l'Europe et élimination des armes atomiques britanniques et françaises, ainsi que la renonciation de l'Allemagne à l'enrichissement d'uranium à Garching,
- dissolution des armées d'intervention européennes, des groupes de combat de l'UE ainsi que de la force de déploiement rapide de l'OTAN,
- rétraction de la stratégie de l'OTAN de 1990 et résiliation de l'accord Berlin plus, qui permet à l'UE d'avoir recours à des capacités de l'OTAN,
- que l'UE et ses États membres ne prennent plus part à des interventions de guerre partout au monde et retirent leurs soldats de tels emplois.
Original on www.jungewelt.de , 1er septembre 2005-09-01
Traduit par Carla Krüger
Une très, très grande coalition composée de Verts et de Sociaux Démocrates et allant jusqu'aux conservateurs et aux nationalistes a consenti, le mardi, dans le Comité des Affaires Étrangères, à la prise de position d'Angelika Beer (Verts) concernant la promotion de l'industrie européenne de l'armement. Cette déclaration par Mme Beer est un complément à un rapport par Joachim Würmeling (CSU) dans le Comité responsable pour le Marché Intérieur et la Protection des Consommateurs. Des rangs des sociaux- démocrates, ils venaient des propositions comment aboutir à « une meilleure connexion entre les marchés d'acquisition de l'Union européenne et ceux des Etats-Unis mais aussi avec ceux de l'Ukraine. » Du côté conservateur, il y fut demandé aussi une ouverture des marchés pour des produits de « double usage ». En tant que rapporteuse sur la prise de position concernant « le Livre Vert sur l'acquisition de produits de défense », Angelika Beer organisa un consensus, passant des Verts aux nationalistes, à l'exception unique de la fraction de Gauche (GUE/NGL), sur la promotion de l'ainsi- dit marché européen de produits de défense. » Angelika Beer voudrait donc bien mettre en chemin le subventionnisme de l'industrie d'armement pour pouvoir armer les troupes d'intervention européennes et les groupes de combat de l'UE.
60 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, qui commença le 1er septembre 1939 par l'Allemagne par l'attaque contre la Pologne, la demande d'un réarmement illimité, aussi au sein de l'UE, et le recours à la guerre en tant que moyen de la politique, semble encore une fois appartenir à la vie quotidienne politique.
Je demande, que la militarisation de l'Union Européenne, comme elle est poussée en avant aussi par le Traité Constitutionnel de l'UE et de l'obligation à l'armement contenu dans lui, soit finie et que l'on mise, à l'avenir, sur des alternatives pacifique. Pour cette raison, je vais m'engager avec d'autres pour les demandes suivantes :
- que l'UE s'oppose décisivement aux plans de guerre de l'USA contre l'Iran et ne pousse pas en avant la stratégie mal cousue d'escalade dans les négociations avec l'Iran,
- retirement des armes nucléaires des États-Unis de l'Europe et élimination des armes atomiques britanniques et françaises, ainsi que la renonciation de l'Allemagne à l'enrichissement d'uranium à Garching,
- dissolution des armées d'intervention européennes, des groupes de combat de l'UE ainsi que de la force de déploiement rapide de l'OTAN,
- rétraction de la stratégie de l'OTAN de 1990 et résiliation de l'accord Berlin plus, qui permet à l'UE d'avoir recours à des capacités de l'OTAN,
- que l'UE et ses États membres ne prennent plus part à des interventions de guerre partout au monde et retirent leurs soldats de tels emplois.
Original on www.jungewelt.de , 1er septembre 2005-09-01
Traduit par Carla Krüger
Tobias Pflüger - 2005/11/25 11:07
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