Les plans de tricherie de Merkel sur le Traité Constitutionnel
Déclaration de presse - Tobias Pflüger (MEP) - Bruxelles/Tübingen, December 20, 2005
En ce qui concerne l'intention de la chancelière Merkel d'approuver le Traité Constitutionnel de l'UE au cours de la présidence du Conseil en 2007 sans changement, le député européen sans affiliation de parti, élu sur la liste du PDS, Tobias Pflüger, déclare :
Le processus de ratification du Traité Constitutionnel de l'Europe, signé en Octobre 2004, a échoué. Le NON à l'occasion du referendum en France et du NEE aux Pays-Bas prouvent, que ce traité rencontre un large refus par la population européenne. En Allemagne, un referendum n'a pas été permis. Un débat substantiel sur les contenus du Traité lourd de 500 pages a ainsi été empêché.
A tout craquer, il doit être réalisé la militarisation progressive de l'Union Européenne. Dans l'article I-41, paragraphe 3, une obligation à la militarisation a été entérinée : « Les États membres de l'UE s'engagent à améliorer progressivement leurs capacités militaires. » Au lieu d'une agence de désarmement, il y est prévu une agence d'armement.
La politique néolibérale doit recevoir rang constitutionnel au moyen d'un engagement de la politique économique de l'UE à « une économie de marché ouverte à libre concurrence » (III-177). Ceci est le refus ouvert d'une Europe sociale.
Même l'un des « pères » de la Charte des droits fondamentaux, l'expert constitutionnel renommé Guy Braibant, s'est prononcé entre temps contre le Traité Constitutionnel de l'UE, car les droits fondamentaux dans la Charte étaient pratiquement dévalués par des explications restrictives dans la part sociale.
La chancelière Merkel veut maintenant sauver le Traité Constitutionnel de l'UE par une déclaration non- contraignante sur « La dimension sociale de l'Europe ». Le Traité Constitutionnel lui-même doit rester inchangé.
Il faut refuser cette tricherie. Nous avons besoin d'un débat européen sur les contenus sociaux, civils et démocratiques de la constitution. La démonstration contre la directive sur les services le 11 février à Strasbourg sera une bonne occasion pour cela.
Bruxelles/Tübingen, le 20 décembre 2005
Traduit par Carla Krüger
En ce qui concerne l'intention de la chancelière Merkel d'approuver le Traité Constitutionnel de l'UE au cours de la présidence du Conseil en 2007 sans changement, le député européen sans affiliation de parti, élu sur la liste du PDS, Tobias Pflüger, déclare :
Le processus de ratification du Traité Constitutionnel de l'Europe, signé en Octobre 2004, a échoué. Le NON à l'occasion du referendum en France et du NEE aux Pays-Bas prouvent, que ce traité rencontre un large refus par la population européenne. En Allemagne, un referendum n'a pas été permis. Un débat substantiel sur les contenus du Traité lourd de 500 pages a ainsi été empêché.
A tout craquer, il doit être réalisé la militarisation progressive de l'Union Européenne. Dans l'article I-41, paragraphe 3, une obligation à la militarisation a été entérinée : « Les États membres de l'UE s'engagent à améliorer progressivement leurs capacités militaires. » Au lieu d'une agence de désarmement, il y est prévu une agence d'armement.
La politique néolibérale doit recevoir rang constitutionnel au moyen d'un engagement de la politique économique de l'UE à « une économie de marché ouverte à libre concurrence » (III-177). Ceci est le refus ouvert d'une Europe sociale.
Même l'un des « pères » de la Charte des droits fondamentaux, l'expert constitutionnel renommé Guy Braibant, s'est prononcé entre temps contre le Traité Constitutionnel de l'UE, car les droits fondamentaux dans la Charte étaient pratiquement dévalués par des explications restrictives dans la part sociale.
La chancelière Merkel veut maintenant sauver le Traité Constitutionnel de l'UE par une déclaration non- contraignante sur « La dimension sociale de l'Europe ». Le Traité Constitutionnel lui-même doit rester inchangé.
Il faut refuser cette tricherie. Nous avons besoin d'un débat européen sur les contenus sociaux, civils et démocratiques de la constitution. La démonstration contre la directive sur les services le 11 février à Strasbourg sera une bonne occasion pour cela.
Bruxelles/Tübingen, le 20 décembre 2005
Traduit par Carla Krüger
Tobias Pflüger - 2005/12/21 14:03
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