Mission Congo: Encore une porte pour établir l'UE en tant que puissance militaire indépendante
Déclaration de presse 004/2006 - Tobias Pflueger (MEP) - Strasbourg, 16.01.2006
Concernant les plans d'envoyer des parachutistes allemands en tant que partie d'un groupe de bataille dans des missions de combat au Congo, le député élu sur la liste du PDS, Tobias Pflüger, coordinateur de la fraction de gauche (GUE/NGL) dans le sous-comité sécurité et défense et membre du comité des relations étrangères du parlement européen, déclare :
Encore une fois, il se montre, que la militarisation de l'UE procède plus vite, qu'il est essayé de le faire apparaître sur l'avant scène. Si le plein déploiement des groupes de bataille de l'UE n'est programmé que pour l'année 2007, l'on devra compter sur une première mission de bataille d'un groupe de combat sous commande franco-allemande dans la République Démocratique du Congo (DRC) déjà en mars 2006. De cette manière, une porte supplémentaire est poussée ouverte pour établir l'UE en tant que puissance militaire indépendante. Ces missions militaires signifient des missions de batailles de l'UE et dépassent tout ce qui a précédé.
En ce qui concerne les missions policières et militaires de l'UE au Congo jusqu'ici (EUSEC et EUPOL, Kinshasa) j'ai encore et encore une fois demandé au nom ma fraction, au sous-comité pour la sécurité et la défense et dans le comité des relations extérieures du Parlement Européen, des renseignements complets, pas en dernier lieu sur leur implication dans la répression meurtrière d'une démonstration au Kinshasa. Cela m'a régulièrement été refusé.
Il est bien, que le thème, pour longtemps tenu en secret, des groupes de batailles de l'UE (Battle Groups) s'est finalement imposé sur l'avant-scène. De même, il s'y confirment, par les UE missions de bataille, aussi les analyses du Point d'Information Militarisation (IMI), lesquelles déjà dans l'année 2003, ont attirées l'attention à des interventions à commande militaire pour sauvegarder des intérêts économiques et politiques de l'UE dans cette région. Nous y avons correctement souligné, que pour le déploiement décidé en 2003 par le conseil des ministres de l'UE de troupes françaises et allemandes au Congo « les raisons humanitaires avancées ne constituaient pas la vraie motivation mais que la mission au Congo constituait la répétition générale pour que l'Europe dorénavant avance toute seule. »
Le gouvernement allemand, aussi à cette fois-ci, est un des acteurs principaux. Déjà dans un papier de position du ministère des affaires étrangères de décembre 2003 (« Stratégie de politique étrangère pour l'Afrique centrale ») il est dit, que la République Démocratique du Congo, à l'avenir, due à sa taille, sa richesse en ressources naturelles et sa position centrale allait considérablement gagner en poids politique et économique. » De cette manière, il s'y dessine en Afrique une aggravation des luttes distributionnelles sur les ressources industriels, comme ils sont déjà caractéristiques pour le prochain et moyen orient.
Strasbourg, le 16 janvier 2006
Traduit par Carla Krüger, le 16 janvier 2006
Concernant les plans d'envoyer des parachutistes allemands en tant que partie d'un groupe de bataille dans des missions de combat au Congo, le député élu sur la liste du PDS, Tobias Pflüger, coordinateur de la fraction de gauche (GUE/NGL) dans le sous-comité sécurité et défense et membre du comité des relations étrangères du parlement européen, déclare :
Encore une fois, il se montre, que la militarisation de l'UE procède plus vite, qu'il est essayé de le faire apparaître sur l'avant scène. Si le plein déploiement des groupes de bataille de l'UE n'est programmé que pour l'année 2007, l'on devra compter sur une première mission de bataille d'un groupe de combat sous commande franco-allemande dans la République Démocratique du Congo (DRC) déjà en mars 2006. De cette manière, une porte supplémentaire est poussée ouverte pour établir l'UE en tant que puissance militaire indépendante. Ces missions militaires signifient des missions de batailles de l'UE et dépassent tout ce qui a précédé.
En ce qui concerne les missions policières et militaires de l'UE au Congo jusqu'ici (EUSEC et EUPOL, Kinshasa) j'ai encore et encore une fois demandé au nom ma fraction, au sous-comité pour la sécurité et la défense et dans le comité des relations extérieures du Parlement Européen, des renseignements complets, pas en dernier lieu sur leur implication dans la répression meurtrière d'une démonstration au Kinshasa. Cela m'a régulièrement été refusé.
Il est bien, que le thème, pour longtemps tenu en secret, des groupes de batailles de l'UE (Battle Groups) s'est finalement imposé sur l'avant-scène. De même, il s'y confirment, par les UE missions de bataille, aussi les analyses du Point d'Information Militarisation (IMI), lesquelles déjà dans l'année 2003, ont attirées l'attention à des interventions à commande militaire pour sauvegarder des intérêts économiques et politiques de l'UE dans cette région. Nous y avons correctement souligné, que pour le déploiement décidé en 2003 par le conseil des ministres de l'UE de troupes françaises et allemandes au Congo « les raisons humanitaires avancées ne constituaient pas la vraie motivation mais que la mission au Congo constituait la répétition générale pour que l'Europe dorénavant avance toute seule. »
Le gouvernement allemand, aussi à cette fois-ci, est un des acteurs principaux. Déjà dans un papier de position du ministère des affaires étrangères de décembre 2003 (« Stratégie de politique étrangère pour l'Afrique centrale ») il est dit, que la République Démocratique du Congo, à l'avenir, due à sa taille, sa richesse en ressources naturelles et sa position centrale allait considérablement gagner en poids politique et économique. » De cette manière, il s'y dessine en Afrique une aggravation des luttes distributionnelles sur les ressources industriels, comme ils sont déjà caractéristiques pour le prochain et moyen orient.
Strasbourg, le 16 janvier 2006
Traduit par Carla Krüger, le 16 janvier 2006
Tobias Pflüger - 2006/01/17 09:24
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