Une solution militaire de ce conflit au Sri Lanka n'est pas possible, il ne peut y avoir qu'une solution politique !
Adresse de Tobias Pflüger en session plénière du Parlement Européen, le 16 février, 2006 - Strasbourg
Tobias Pflüger, au nom de la fraction GUE/NGL. - M. le Président ! Après une guerre civile de longues années et des dizaines de milliers de morts, maintenant finalement, il y a encore des négociations, et il nous faut confirmer très clairement : Il ne peut pas y avoir une solution militaire de ce conflit au Sri Lanka, mais uniquement une solution politique. Je salue très profondément le fait, que le gouvernement Norvégien ait saisi l'initiative pour ces négociations. Il est très intéressant pourtant, que ce soit la Norvège et non pas l'Union Européenne. Il se pose en effet un problème très essentiel : Les conversations ne peuvent pas avoir lieu sur le territoire de l'Union Européenne, car il existe l'ainsi- dite liste de terreur de l'UE. Sur cette liste de terreur figure la LTTE, et donc ses porte- paroles ne peuvent pas entrer dans l'UE. Ceci montre l'absurde de cette liste de terreur de l'UE, et je crois, qu'elle est très souvent utilisée en tant qu'un instrument pour pouvoir intervenir contre ceux, que l'on n'aime pas politiquement.
Je veux dire très clairement, que je ne suis pas très satisfait avec la procédure de ne pas voter aujourd'hui, car je pense, qu'il y a certainement eu de la pression politique pour que nous ne votions pas maintenant. Il vaudrait mieux dans mes yeux si nous disions très clairement : Nous accueillons favorablement ces négociations et nous voulons, qu'elles aboutissent véritablement à un processus de paix au Sri Lanka.
Traduit par Carla Krüger, le 21 février, 2006
Tobias Pflüger, au nom de la fraction GUE/NGL. - M. le Président ! Après une guerre civile de longues années et des dizaines de milliers de morts, maintenant finalement, il y a encore des négociations, et il nous faut confirmer très clairement : Il ne peut pas y avoir une solution militaire de ce conflit au Sri Lanka, mais uniquement une solution politique. Je salue très profondément le fait, que le gouvernement Norvégien ait saisi l'initiative pour ces négociations. Il est très intéressant pourtant, que ce soit la Norvège et non pas l'Union Européenne. Il se pose en effet un problème très essentiel : Les conversations ne peuvent pas avoir lieu sur le territoire de l'Union Européenne, car il existe l'ainsi- dite liste de terreur de l'UE. Sur cette liste de terreur figure la LTTE, et donc ses porte- paroles ne peuvent pas entrer dans l'UE. Ceci montre l'absurde de cette liste de terreur de l'UE, et je crois, qu'elle est très souvent utilisée en tant qu'un instrument pour pouvoir intervenir contre ceux, que l'on n'aime pas politiquement.
Je veux dire très clairement, que je ne suis pas très satisfait avec la procédure de ne pas voter aujourd'hui, car je pense, qu'il y a certainement eu de la pression politique pour que nous ne votions pas maintenant. Il vaudrait mieux dans mes yeux si nous disions très clairement : Nous accueillons favorablement ces négociations et nous voulons, qu'elles aboutissent véritablement à un processus de paix au Sri Lanka.
Traduit par Carla Krüger, le 21 février, 2006
Tobias Pflüger - 2006/02/21 15:24
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