Irak: Activité dans les zones de conflit de services de sécurité privés d'États membres de l'UE
QUESTION ÉCRITE P-1953/04 posée par Tobias Pflüger (GUE/NGL) au Conseil (31 août 2004)
Le Conseil a-t-il eu connaissance de l'activité de services de sécurité privés en Irak ayant leur siège dans des États membres de l'UE? Dans l'affirmative, peut-il dresser la liste des activités, indiquer leur importance et les services de sécurité appartenant à des États membres de l'UE, actuellement engagés en Irak ou l'ayant été après l'entrée des troupes américaines et britanniques? Que pense le Conseil du nombre manifestement croissant des services de sécurité privés en Irak? Le Conseil envisage-t-il de prendre des mesures pour interdire l'engagement dans les zones de conflit de services de sécurité privés ayant leur siège dans des États membres de l'UE ou le Conseil entend-il laisser se poursuivre l'activité en Irak de services de sécurité privés de l'Union européenne? Ou souhaite-t-il même développer la présence de sociétés de sécurité privées en Irak?
Ainsi le quotidien "Hamburger Abendblatt", dans son édition du 21 août 2004, estimait qu'il s'agit, en ce qui concerne la participation à la guerre en Irak, d'une "tendance qui se manifeste depuis un certain temps". Le journal commente: "On estime à près de 20.000 le nombre de collaborateurs de sociétés de sécurité privées en activité en Irak. La plupart d'entre eux sont recrutés par de grandes firmes américaines comme "Blakwater". Mais des sociétés allemandes telles que la "Baltic Safety Network (BSN) ayant son siège à Lübeck sont de plus en plus présentes.
Le journal poursuit: "La BSN compte d'ores et déjà plusieurs douzaines de personnes en activité et forme constamment de nouvelles recrues". La demande est énorme, selon Björn-Michael Birr. Les frais d'une formation dont le coût est estimé à 5 000 euros pourraient être pris en charge par l'Agence fédérale allemande pour l'emploi. Selon M. Birr, un agent de sécurité de la BSN peut "gagner aisément 1 000 à 2 000 dollars par jour en Irak". Cependant, les tâches exactes incombant aux "mercenaires" présentent des zones d'ombre.
Réponse (17 février 2005)
Le Conseil informe l'Honorable Parlementaire qu'il ne dispose pas des informations précises demandées et n'a pas débattu de cette question.
Il souligne, en outre, qu'il ne commente jamais des articles de presse.
Le Conseil a-t-il eu connaissance de l'activité de services de sécurité privés en Irak ayant leur siège dans des États membres de l'UE? Dans l'affirmative, peut-il dresser la liste des activités, indiquer leur importance et les services de sécurité appartenant à des États membres de l'UE, actuellement engagés en Irak ou l'ayant été après l'entrée des troupes américaines et britanniques? Que pense le Conseil du nombre manifestement croissant des services de sécurité privés en Irak? Le Conseil envisage-t-il de prendre des mesures pour interdire l'engagement dans les zones de conflit de services de sécurité privés ayant leur siège dans des États membres de l'UE ou le Conseil entend-il laisser se poursuivre l'activité en Irak de services de sécurité privés de l'Union européenne? Ou souhaite-t-il même développer la présence de sociétés de sécurité privées en Irak?
Ainsi le quotidien "Hamburger Abendblatt", dans son édition du 21 août 2004, estimait qu'il s'agit, en ce qui concerne la participation à la guerre en Irak, d'une "tendance qui se manifeste depuis un certain temps". Le journal commente: "On estime à près de 20.000 le nombre de collaborateurs de sociétés de sécurité privées en activité en Irak. La plupart d'entre eux sont recrutés par de grandes firmes américaines comme "Blakwater". Mais des sociétés allemandes telles que la "Baltic Safety Network (BSN) ayant son siège à Lübeck sont de plus en plus présentes.
Le journal poursuit: "La BSN compte d'ores et déjà plusieurs douzaines de personnes en activité et forme constamment de nouvelles recrues". La demande est énorme, selon Björn-Michael Birr. Les frais d'une formation dont le coût est estimé à 5 000 euros pourraient être pris en charge par l'Agence fédérale allemande pour l'emploi. Selon M. Birr, un agent de sécurité de la BSN peut "gagner aisément 1 000 à 2 000 dollars par jour en Irak". Cependant, les tâches exactes incombant aux "mercenaires" présentent des zones d'ombre.
Réponse (17 février 2005)
Le Conseil informe l'Honorable Parlementaire qu'il ne dispose pas des informations précises demandées et n'a pas débattu de cette question.
Il souligne, en outre, qu'il ne commente jamais des articles de presse.
Tobias Pflüger - 2005/03/08 17:15
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