Une autre conception de la défense est possible
Article paru dans l'Humanité le 4 avril 2009
Conférence de presse de leaders de gauche.
Le PCF, Die Linke et le gUe ont tenu une conférence de presse à Illkirch-Graffenstaden. Gabi Zimmer, eurodéputée de Die Linke, a indiqué que « l’OTAN est un mauvais instrument pour stabiliser la paix mondiale entre les peuples ». La députée européenne a apporté son soutien aux manifestations qui « constituent le principal acte de construction de la paix ». C’est aussi le combat qu’elle mène, avec son groupe, sur le front parlementaire : « La Gauche allemande est le seul parti à avoir refusé de suivre la chancelière lorsqu’elle a proposé une nouvelle stratégie, pour l’OTAN, d’adaptation et qui doit se plier aux nouveaux défis », a-t-elle déclaré, se plaçant ainsi dans la tradition de « Karl Liebknecht, qui, en Allemagne, en 1914, avait refusé de cautionner la déclaration de guerre ».
Pierre Laurent, coordinateur du PCF, a souligné pour sa part l’inquiétude des populations qui ne se laissent pas duper par les fastes accordés aux célébrations du 60e anniversaire de l’Alliance atlantique. Elles ont bien compris que « l’élargissement actuel envoie au monde un signal guerrier et de militarisation, alors que l’on devrait aller vers le dépérissement de l’OTAN ». Inquiétude aussi sur les nouvelles missions assignées, notamment la sécurisation des voies énergétiques. « Ces décisions enferment l’UE dans les logiques impériales des États-Unis, là où, au contraire, nous aurions besoin d’une nouvelle Europe. C’est un alignement de l’Union européenne sur le leadership américain. » Il a enfin fustigé la décision de Nicolas Sarkozy de procéder à un retour définitif de la France dans le commandement intégré de l’OTAN car elle « va priver la France d’une voix originale dans le monde ».
Pour le député européen Tobias Pflüger, qui a été membre du comité international d’organisation de ce contre-sommet, l’analyse est identique : « L’OTAN est un facteur d’insécurité. » Quant à Francis Wurtz, il a expliqué à quel point la question de l’OTAN pose aussi celle de la conception de l’Europe, puisque les traités européens comportent une clause exigeant que la politique de défense européenne soit « compatible avec celle de l’OTAN »…
Conférence de presse de leaders de gauche.
Le PCF, Die Linke et le gUe ont tenu une conférence de presse à Illkirch-Graffenstaden. Gabi Zimmer, eurodéputée de Die Linke, a indiqué que « l’OTAN est un mauvais instrument pour stabiliser la paix mondiale entre les peuples ». La députée européenne a apporté son soutien aux manifestations qui « constituent le principal acte de construction de la paix ». C’est aussi le combat qu’elle mène, avec son groupe, sur le front parlementaire : « La Gauche allemande est le seul parti à avoir refusé de suivre la chancelière lorsqu’elle a proposé une nouvelle stratégie, pour l’OTAN, d’adaptation et qui doit se plier aux nouveaux défis », a-t-elle déclaré, se plaçant ainsi dans la tradition de « Karl Liebknecht, qui, en Allemagne, en 1914, avait refusé de cautionner la déclaration de guerre ».
Pierre Laurent, coordinateur du PCF, a souligné pour sa part l’inquiétude des populations qui ne se laissent pas duper par les fastes accordés aux célébrations du 60e anniversaire de l’Alliance atlantique. Elles ont bien compris que « l’élargissement actuel envoie au monde un signal guerrier et de militarisation, alors que l’on devrait aller vers le dépérissement de l’OTAN ». Inquiétude aussi sur les nouvelles missions assignées, notamment la sécurisation des voies énergétiques. « Ces décisions enferment l’UE dans les logiques impériales des États-Unis, là où, au contraire, nous aurions besoin d’une nouvelle Europe. C’est un alignement de l’Union européenne sur le leadership américain. » Il a enfin fustigé la décision de Nicolas Sarkozy de procéder à un retour définitif de la France dans le commandement intégré de l’OTAN car elle « va priver la France d’une voix originale dans le monde ».
Pour le député européen Tobias Pflüger, qui a été membre du comité international d’organisation de ce contre-sommet, l’analyse est identique : « L’OTAN est un facteur d’insécurité. » Quant à Francis Wurtz, il a expliqué à quel point la question de l’OTAN pose aussi celle de la conception de l’Europe, puisque les traités européens comportent une clause exigeant que la politique de défense européenne soit « compatible avec celle de l’OTAN »…
Tobias Pflüger - 2009/04/06 16:38
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